
Le hammam est une véritable tradition dans les pays du Maghreb tout comme au Moyen-Orient. En Occident, ce type de bain très apprécié a su trouver sa place sans grande difficulté. Bien qu’adopté en France notamment, il peut pourtant différer de ce qu’il est dans ses pays d’origine. Ainsi c’est en Tunisie que nous avons décidé de nous arrêter pour aller à la découverte du hammam.
Comment s’organise un hammam précisément ?
Appelé également « bain maure » ou « bain turc », le hammam s’inspire des thermes romains. Dans sa version traditionnelle, il se compose de plusieurs pièces. Chacune d’entre elles possède une température différente qui va crescendo. On va donc du moins chaud au plus brûlant et la chaleur a des effets bénéfiques pour la peau puisque les pores vont être dilatés. Dans certains pays, on considère qu’aller au hammam est le moment du « grand » bain duquel on ressortira parfaitement propre. On est bien loin d’une douche comme à la maison réalisée à la va-vite !
Le hammam en Tunisie
Comme partout, le hammam est une place forte de la beauté orientale. Dans la culture tunisienne, les accessoires indispensables pour s’y rendre sont notamment la fouta qui est une grande serviette. Il y a également le gant de kessa ou le loffah afin d’exfolier la peau. Sans oublier l’utilisation du tfal qui est une argile aussi connue sous le nom de ghassoul au Maroc. En Tunisie, le Hammam el Kachachine est l’un des plus anciens dans la capitale, Tunis. Il est encore en activité lorsque d’autres établissements ont dû fermer leurs portes faute de rentabilité ou d’entretien.
Le hammam se présente également comme un lieu de socialisation où les discussions ne finissent jamais. Et contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas que les femmes qui peuvent s’y rendre. En effet, les hommes y ont aussi leur place. Cependant, afin qu’il puisse continuer à être une tradition, entretenir ce lieu est très important. Sans cela, cette coutume pourrait devenir un lointain souvenir ! A Monastir, près de la villa Romana, vous en trouverez aussi et découvrir ainsi cette coutume ancéstrale.